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La chine entre autres et moi-même
19 octobre 2012

Hutongs où il ne vaut mieux pas être en tongs...

Les "hutongs" sont un dédale de petites ruelles, une ville dans la ville. En fait, ce sont les murs des maisons à cour carrée qui forment ces petites rues. Ce sont de véritables labyrinthes avec l'âme des familles très populaires qui y vivent.

Au début, je n'étais pas très rassurée, c'est plutôt sale, gris, poussiéreux, bordélique mais on y sent vite un fort sentiment communautaire, plusieurs familles cohabitent et, au fil de la balade, on se prend vite d'émotions pour tous ces gens qui vivent de peu, au coeur d'un Beijing hyper consumérique. Le paradoxe des classes, comme dans toutes les mégapoles je suppose mais comme je suis une petite provinciale, je ne l'avais jamais autant ressenti...

Tous les hutongs ont un nom, en fait comme un village sauf que là ils sont accollés les uns aux autres. On peut vraiment s'y perdre mais il y a des tas de pousses-pousses qui passent et les touristes sont malgré tout, très sollicités. On peut y manger, y trouver un peu de tout, des ferrailleurs, des salons extérieurs, des enfants qui jouent, des gens âgés assis devant leur porte, des mamas qui font la lessive, c'est pauvre mais enrichissant. Les chinois ne font pas de courbettes, ils sont bruts de décoffrage, comme je disais à Denis, ils peuvent très bien t'offrir quelque chose par pure gentillesse sans rien attendre en retour, pas même un merci, ils te font signe de partir et voilà... Par contre, quand ils n'ont pas envie de se pousser pour te laisser passer, ils ne bougent pas d'un yota ! Cela peut durer parfois très longtemps mais ils ne s'énervent jamais, c'est très étrange....

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